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Lakhdar Bouregaâ dit ne pas avoir de problèmes ni avec le FLN ni avec Saâdani

06-08-2016 17:43  Khidr Ali

La lettre du groupe des « 14 » , au lieu d’atteindre sa cible, le patron du FLN, a eu un effet boomerang, revenant plus rapidement et avec plus de force à la figure de ses commanditaires.

Trois signataires et pas des moindres ont crié à l’usurpation de signatures en voyant leur noms apposés au bas d’une déclaration occulte affirmant qu'ils n’ont été associés ni de près ni de loin à cette initiative ou à certains de ses passages en particulier celui s'attaquant à Amar saâdani.

Ouali Ait Ahmed, ancien officier de l’ALN, est le premier à crier à la manipulation en précisant n’avoir aucun problème avec Amar Saâdani et encore moins revendiquer son départ. Azouaou Amar, Rachedi Mahfoud et Dehlal Mouloud firent de même.

Yacef Saâdi, manifestement échaudé par le tir croisé essuyé par l’initiative du groupe des 19, a exprimé sa « stupéfaction » de voir son nom associé à cette charge contre le chef légitime du FLN, plébiscité par le dernier congrès du FLN.

Même réaction de la part d’un autre signataire, révulsé de se voir embarqué dans une initiative politique dont les tenants et aboutissants lui échappent totalement. Il l’a dit dans une déclaration au journal Echourouk. Tout en qualifiant d’ « immoral » le procédé, l’ex commandant de l’ALN assure qu’il n’a pas de problème avec Amar Saâdani, ajoutant qu’il s’est toujours interdit de se mêler des affaires politiques internes des partis.

En revanche, il a soutenu avoir toujours milité pour l’instauration d’un système politique qui repose sur la légitimité populaire. Au sujet de la corruption, un des thèmes-alibi utilisé dans la déclaration apocryphe, Lakhdar Bouregaâ considère qu’il s’agit d’un phénomène global qui ne concerne pas un parti politique ou une personne. Se démarquant de cette déclaration, dont l’objectif est de l’associer à une guerre de factions, il affirme que s’il devait faire une déclaration politique celle-ci porterait sur la situation globale du pays et directement adressée au président de la République.

Cela étant, le commandant de l’ALN est d’avis que « la situation du pays est très dangereuse du fait du pourrissement politique et économique qui a atteint son paroxysme». Situation qui doit selon lui, conduire le chef de l’Etat à rassurer les algériens inquiets quant à l’avenir du pays.

Les sorties médiatiques de ces trois, Ait Ahmed Ouali (et ses  compagnons Azouaou, Rachedi et Dehlal) Yacef Saâdi et Lakhdar Bouregaâ, jettent un discrédit total sur cette déclaration qui a fait pschitt. Mais cela ne semble pas déranger Zohra Drif qui semble être un des auteurs de cette déclaration, inspirée par celui que les initiés de la scène politique connaissent bien. Au lieu de s’excuser pour avoir usurpé les signatures de ses compagnons, elle persiste dans ses élucubrations contre le FLN, son Bureau politique et son secrétaire général que la déclaration  incriminée, au contraire, a conforté dans son rôle de patron incontestable du FLN.



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