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La secte "Qadianiya", présente en Algérie, est une "émanation des services de renseignements étrangers"

26-05-2013 21:03  Mourad Arbani

La secte "Qadianiya", également connue sous le nom d'"Ahmadiyya", est l'une des "ramifications du colonialisme occidental et des services de renseignements étrangers, chargée d'espionner les pays arabo-musulmans", a affirmé l'Organisation internationale "Khatm Ennouboua" (dernière prophétie).

"Cette secte tente de convaincre les sociétés où elle est implantée que l'Occident est une nécessité impérieuse et qu'il est dans leur intérêt de se soumettre à son hégémonie et d'exécuter ses desseins dont le plus pressant consiste à permettre à Israël de s'ériger en Etat ordinaire, partie intégrante du Proche-Orient", a indiqué l'organisation dans un communiqué.

Après avoir mis en garde contre le danger que représente la secte "Qadianiya", implantée dans les pays du Maghreb arabe, l'organisation a rappelé que "les colonisateurs anglais étaient à l'origine de la création de la Qadianiya au début du XXe siècle", précisant que leurs visées expansionnistes coïncidaient avec les ambitions de la secte dont le fondateur Ahmed Mirza (1839-1908) qualifiait le colonialisme anglais de "fatalité" et appelait les musulmans à "en tirer avantage au lieu de faire de la résistance".

Cette minorité est apparue au Pakistan avant 1974 et "a tenté par tous les moyens de se faire passer pour une communauté religieuse après l'indépendance du pays", ajoute le communiqué rappelant que le gouvernement pakistanais avait qualifié cette secte en 1973 de "minorité religieuse extrémiste" et avait interdit à ses membres de s'identifier aux musulmans ou de construire des mosquées. "Démasquée et après avoir manqué son travail de sape au Pakistan et dans les pays du Golfe, Qadianiya décide de changer de cap et se dirige vers l'Ouest pour s'implanter dans des pays africains et arabes où elle reste inconnue", lit-on dans le communiqué.

"Qadianiya, dont le siège se trouve à Londres, tente de séduire les jeunes musulmans, notamment les étudiants qui ignorent l'existence de cette secte dangereuse et égarée qui exploite les évènements survenus en Tunisie, en Libye, en Égypte et au Soudan, pour diffuser son venin", conclut le communiqué.

Son journal en arabe intitulé ‘‘Al Bushra’’ est édité à Haifa

Mirza Ghoulam Ahmed Qadiani, d'origine indienne, le fondateur de la secte Ahmadiyya ou Qadianiya, du nom de son village natal (Qadiane) n’a jamais caché sa loyauté au gouvernement anglais ; il reconnaît lui-même avoir oeuvré sans relâche pour « enlever les idées odieuses du Jihad des coeurs des musulmans ». La secte a pris une ampleur considérable grâce au formidable soutien financier d’Israël et du Royaume Uni d’Angleterre. Elle a étendu ses ramifications partout dans le monde, notamment en Afrique. Elle édite des journaux en plusieurs langues. Son journal en arabe intitulé ‘‘Al Bushra’’ est édité à Haifa sur le mont Karmal (Israël) où la secte possède des locaux et du matériel y compris une imprimerie et une grande bibliothèque. Ses adhérents, dans leur immense majorité, pensent que leur secte est musulmane sauf qu’elle est en désaccord avec les autres musulmans sur des questions accessoires, de peu d’importance.

Contrairement aux affirmations du Coran, la secte croit que Jésus a été vraiment crucifié, mais il n’était pas mort. Il était seulement évanoui quand on l’a mis dans le tombeau. Puis, ranimé par les épices et les parfums, il s’est levé et est parti en Inde où il s’est marié, a eu des enfants et est mort de vieillesse.

Impostures et blasphèmes contre l’Islam

La secte dispose d’une abondante littérature, pleine d’impostures et de blasphèmes contre l’Islam, le Coran et le prophète Mohammed : Après s’être proclamé, en 1891, le Messie attendu, le fondateur de la secte s’attribua en 1901 le titre de prophète, voire « le meilleur des prophètes et des messagers », auquel Dieu aurait fait une série de révélations particulières. Il prétend avoir reçu de Dieu des signes et des révélations sur les secrets de l’existence et les sens cachés du Coran que le prophète Mohammed n’avait pas reçus. De même qu’il prétend avoir rencontré Dieu à plusieurs reprises.

Depuis une scission en 1914, ce mouvement comprend deux courants distincts, l'Ahmadiyya Muslim Community et le Lahore Ahmadiyya Movement (Ahmadiyya Anjuman Ishaat-i-Islaman). Le nombre d'adeptes du mouvement – les ahmadis – est généralement estimé à 10 millions bien qu'il en revendique lui-même plus de 200 millions à travers le monde. En 1999, le mouvement revendiquait 4,7 millions de membres au Pakistan, ce qui était contesté par les autorités musulmanes. Environ 130 000 ahmadis seraient réfugiés en Inde.

En réalité cette secte n’a rien à voir avec l’Islam.

L'inspecteur général du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, avait averti récemment sur les ondes de la chaîne III de la radio, rappelle-t-on, que cette secte la Ahmadiyya "a une interférence et une complicité avec des forces étrangères, notamment avec le sionisme international".



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