Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence avec pour corollaire avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité. »
Unique dans les annales du sport mondial où de gros intérêts se jouent. Les responsables algériens oublient qu’ils doivent leurs postes, avec tous les avantages chaque dirigeant et leurs clients qu’il conviendra d’évaluer en ces moments de rigueur budgétaires, ils le doivent aux sportifs.
Etant juge et partie, d’un revers de main, ils annoncent triomphalement qu’il n’y aura pas de commissions d’enquêtes les concernant, dénient aux sportifs le droit de critiquer leurs gestion.
Ce genre de discours dévoile le niveau culturel de ces responsables qui affichent un mépris à toute la population algérienne et pas seulement aux sportifs. Mais quelles preuves les sportifs doivent apporter, les résultats mitigés étant là.
Or, tous la majorité des sportifs à Rio ont mis en relief que l’Etat algérien a mis tous les moyens financiers mais que ces responsables n’ont pas été à la hauteur de cette confiance.
Dans tous les pays du monde, des sanctions auraient été prises. Mais hélas en Algérie, et cela concerne malheureusement d’autres secteurs que le sport, la règle de PITER selon laquelle on gravite dans la hiérarchie selon le degré d’incompétence continue malgré les discours de moralisation, de faire des ravages, portant atteinte à la crédibilité des institutions de la République.
L’Algérie, grand pays, mérite mieux a besoin de mettre en relief tous les aspects positifs des réalisations effectuées et elles sont nombreuses mais également de reconnaître ses erreurs pour mieux se corriger et non verser dans des discours démagogiques qui ne portent plus.
Espérons de la part des plus hautes autorités du pays, que des décisions soient prises afin d’éviter la démobilisation, en ces moments de tensions budgétaires de la population algérienne, qui accentuerait la méfiance et donc le divorce Etat-citoyens.