La réforme du baccalauréat, qui cristallise depuis des moins le débats au sein de l’éducation est en voie d’aboutissement. A en croire Mme Benghabrit qui intervenait ce matin sur les ondes de la radio, c’est le Conseil des ministres qui tranchera en dernier ressort.
Cela traduit, à l’évidence, la volonté du gouvernement et partant du président de la république, d’assumer le projet de la ministre et de lui conférer plus de poids, face aux tentatives de chahutage des islamo-conservateurs qui redoublent d’intox et de surenchère.
La ministre de l’éducation a donné quelques indications sur le nouveau format du Bac, comme la réduction du nombre d'épreuves d’examens qui passeront de cinq à trois.
La ministre a également annoncé le retour au contrôle continu, à partir de la deuxième année pour les matières dites secondaires, dont les notes seront prises en considération dans la moyennes du Bac.
Pour couper court à la propagande islamiste, la ministre a assuré aussi que la l’épreuve de la Chariâ sera bel et bien maintenue, comme l’histoire aussi, des matières considérées comme structurantes de l’identité de l’élève.
Mme Benghabrit a annoncé, un peu à la surprise générale, que l’examen de fin de c cycle primaire, appelé sixième, est finalement maintenu, alors qu’il a été longuement question de le supprimer pour le remplacer par le simple contrôle continu.
Au registrer de la réforme, il y a bien sûr l’ONEC, le fameux office national des examens et concours qui a défrayé cet été la chronique avec le scandale des fuites du Bac. Le mode de surveillance, la réforme et la sécurisation des épreuves, la formation du personnel seront reconsidérés , à la lumière des conclusions de la commission d’enquête administrative sur les fuites du Bac.