Algérie 1

Icon Collap
...

La présidence de la république "remontée" après les propos de l'ex PDG de Sonatrach

20-02-2015 17:21  Mourad Arbani

Info Algérie1 : La Présidence de la république est "remontée" après l'entretien de l'ex PDG de Sonatrach à El Watan, notamment ses insinuations quand il parlait d'ordres reçus de "plus haut que le ministre" et d'interférences de la présidence pour des contrats, a appris Algérie1 auprès de bonnes sources.

Même ambiance au sein du gouvernement où on pense à l'instar de la présidence, qu'un "clan puissant a convaincu Mohamed Meziane de s'exprimer via El Watan".

Dans les deux institutions, on est d'accord pour avancer que Meziane "n'était qu'un pion manipulé dans une affaire qui le dépasse. Ceux qui connaissent l'ancien PDG vous diront que c'est un monsieur sans envergure et encore moins une quelconque aura et que son interview a été téléguidée par des mains occultes" ajoutent nos interlocuteurs.

Ces derniers affirment sans ambages que les "commanditaires de cette interview ont utilisé une stratégie de communication consistant à orienter l'information tentant de démontrer à l'opinion publique que Meziane n'est que le dindon de la farce et qu'il n'avait fait qu'obéir aux ordres". Nos sources précisent que "cette posture est un procédé éculé qui, pour avoir trop servi, a fini par perdre toute force".

Par cette sortie médiatique, précisent encore nos sources "on se sert de l'ex PDG comme d'un porte parole de ce clan qui s'attaque ainsi aux Institutions en usant de diffamation et d'offense, alors que le concerné pense avec une incroyable naïveté sauver sa tête en se départissant de ses responsabilités".

Par ailleurs, à la lecture de l'interview de l'ex PDG, le ministre de la justice Tayeb Louh était entré dans une colère verte contre Meziane, qui "a le statut de mis en examen, et à quelques encablures de son procès (le 15 mars), était tenu de consacrer ses propos et sa défense au tribunal et à nul autre" souligne-t-on.

Le ministre de la justice a décidé de réagir en proposant quelques pistes au Premier ministre Abdelmalek Sellal mais ce dernier a persuadé Tayeb louh de ne rien faire "pour éviter une autre polémique" ajoutent nos sources.



Voir tous les articles de la catégorie "Actualité"