On le sait, le Parti des Travailleurs est vent debout contre la suppression de la retraite anticipée, partant du fait que c’est un acquis historique et irréversibles des travailleurs. Comment dés lors sauver les comptes de la CNR, plombés en grande partie par les départs massifs des travailleurs en retraite anticipée ?
La première dame du parti des travailleurs fait une proposition pour le moins démagogique : la création de nouveaux emplois par l’Etat.
En effet, au cours d’un meeting des militants et sympathisants de son parti à Msila, Mme Hanoune a souligné que les nouveaux emplois "augmentent automatiquement le niveau de financement de la Caisse".
Et d’ajouter juste après, que durant les années 1970, "sept travailleurs cotisaient pour un retraité, alors qu’aujourd’hui cette moyenne est de deux travailleurs pour un retraité". Mais Mme Hanoune ne précise pas qui va créer ces nouveau emplois, qui va les financer. Ce n’est certainement pas l’Etat qui risque d’être amené à une politique de licenciements, une hypothèse que des experts n’écartent pas.
La SG du parti des travailleurs en sus d'être contre la fin de la retraite anticipée, s'est dire également opposée à la classification des métiers durs et métiers non-durs, arguant que cette classification tend, à diviser les travailleurs.
Pour rappel l’UGTA et le gouvernement vont mettre en place une commission technique qui va justement établir cette classification , en prévision de la suppression de la retraite sans condition d’âge.