Pas moins de 5.500 bovins ont été abattus à titre préventif dans le cadre de la lutte contre la propagation de la fièvre aphteuse, a indiqué, samedi, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelouahab Nouri.
Il a précisé qu'il n'y a plus de raisons de poursuivre l’abattage de bovins et que la situation née de l’apparition de la fièvre aphteuse s’étant "stabilisée" et se trouvant "maîtrisée".
Le ministre, qui s'exprimait lors d'une visite dans la wilaya de Souk Ahras, a souligné que cette épizootie était désormais "circonscrite".
Il a de nouveau rappelé, dans ce contexte, la réouverture prochaine des marchés à bestiaux à travers le pays, d’autant que l’Aïd El Adha "est à nos portes, à charge pour les responsables concernés de mettre en place toutes les conditions nécessaires à la réouverture de ces espaces".
Selon Nouri, les pertes liées à la fièvre aphteuse étaient "très minimes" par rapport à ce qui a pu être enregistré dans d’autres pays.