Les autorités chinoises ont donné leur feu vert à l'établissement de trois nouvelles zones franches sur le modèle de celle de Shanghai, ont annoncé mercredi des médias publics. Le lancement de ces nouvelles zones dans les provinces du Guangdong (sud) et du Fujian (sud-est), ainsi que dans la mégalopole portuaire de Tianjin, non loin de Pékin, a été approuvé par une réunion de hauts dirigeants du Parti communiste, sous l'égide du président Xi Jinping, selon Chine nouvelle.
Selon le projet, annoncé en décembre dernier par le ministère du Commerce, ces nouveaux territoires visent à reproduire l'expérience shanghaïenne. La zone franche du Guangdong pourrait "accélérer l'intégration économique" avec la région administrativement autonome de Hong Kong, a assuré mercredi Chine nouvelle.
Celle du Fujian serait concentrée sur les relations avec Taïwan. La zone franche de Tianjin, est censée cimenter, quant à elle, l'intégration économique de la métropole avec la capitale Pékin et la province environnante du Hebei. La Zone franche de Shanghai (ZFS) avait été inaugurée fin septembre 2013, avec l'ambition affichée d'en faire un laboratoire des réformes économiques et financières chinoises.
Dans un certain nombre de secteurs, des firmes étrangères peuvent désormais s'établir dans la ZFS sans partenaire chinois, contrairement au reste de la Chine. Les restrictions aux investissements étrangers demeurent néanmoins et la liste dite "négative" des secteurs bannis reste bien longue, poussant beaucoup de responsables d'entreprises étrangères à adopter une attitude attentiste, déçus par le manque de visibilité.
Sur les quelque 12.600 entreprises enregistrées dans le territoire un an après son ouverture, 14% seulement étaient non chinoises, et la plupart de celles-ci s'avéraient hongkongaises ou taïwanaises, selon des chiffres officiels.(Agences)