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L’ANDI le confirme : investissements frileux des français en Algérie

20-04-2017 15:02  Nourredine B

Chiffres à l’appui,le directeur d’études à l’Agence nationale de développement de l’investissement(ANDI), Salim Branki, s’est évertué, jeudi à Paris, à démontrer la frilosité desinvestissements français en Algérie.

En effet, etlors d’une organisée par le cabinet d’avocats français LPA CGR, à l’occasion du10e anniversaire de l’ouverture de son bureau à Alger ; sur le thème ’’Laréforme du droit algérien des investissements et ses défis’’, Branki, cité parl’Aps a fait remarquer que sur l’ensemble des projets d’investissementsfrançais (165 depuis 2002 en hors hydrocarbures), 126 ont été réalisés avec12.890 emplois créés.

Estimant un tel volume frileux au regard de la volontéd’ouverture engagée par le gouvernement et traduite par un nouveau code d’investissementoffrant de nouvelles opportunités avantageuses, le directeur de l’ANDI, s’estétalé sur les différentes garanties que renferme ce code, notamment pour letransfert des capitaux ou encore  laprotection par les conventions internationales.

Il a également souligné, s’agissant du problème du foncier,que les collectivités locales ont été instruites pour en faciliter l’octroi,dans des délais très réduits, dans le cadre de projets d’investissementsrelevant des secteurs prioritaires comme l’agriculture, l’industrie et letourisme.

Rejoignant les mêmes points de vue, le chargé d’affaires del’ambassade d’Algérie en France, Saïd Moussi a appuyé le même constat ensoutenant que l’implication des opérateurs français dans des investissements enAlgérie restait insuffisante «alors que les relations entre les deux paysévoluent dans une atmosphère excellente» a-t-il relevé.

Intervenantà son tour dans les débats, l’avocat algérien associé de LPA-CGR, Chems-EddineHafiz a, pour sa part axé, sur la règle 51/49%.A ce niveau, Hafiz a clairementpréconisé la non généralisation de la règle pour la création de partenariat enAlgérie.

«C’estune question qui devient récurrente chez les investisseurs étrangers, notammentauprès des restaurateurs qui détiennent seuls leur savoir-faire, surtoutlorsqu’il s’agit d’enseignes reconnues mondialement», a-t-il expliqué.



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