Toute l’Algérie avait l’attention braquée vers la capitale égyptienne où la commission exécutive de la CAF devait désigner le pays hôte de la prochaine CAN. En lice : l’Algérie, le Gabon et le Ghana. Verdict : c’est le Gabon qui organisera la prochaine édition.

Exit donc l’Algérie. Pourtant, les autorités sportives croyaient acquis l’organisation de cette compétition dont le pays est privé par les instances africaines depuis 1991. A l’énoncé du verdict, c’est la déception chez les algériens.

"La honte", enragent certains, "l’humiliation" pestent d’autres. Du coup, se posent des tas de questions. Quid du lobbying de Mohamed Raouraoua, du deal qu’il aurait passé avec Hayattou en acceptant de soutenir sa candidature pour un autre mandat, en lui déployant le tapis rouge à Alger où il est reçu par les plus hauts responsables du pays.

Mais au-delà du football, c’est toute la diplomatie algérienne en Afrique qui est remise en cause. Finalement l’Algérie, puissance africaine, c’est du flan. Le pire, c’est que les trois prochaines éditions ont déjà été attribuées au Cameroun (2019), à la Côte d'Ivoire (2021) et à la Guinée.