Ce drame qui a couté la vie à quatre personnes, la semaine dernière à Oran est entre les mains de la justice. Ainsi le juge d’instruction de la 4ème chambre d’accusation près le tribunal d’Oran, s'est rendu samedi dernier aux urgences de l’hôpital d’Oran CHU du 1er novembre 1954, pour auditionner l’individu arrêté par la police est présumé auteur de ce drame.

Il s’agit d’un jeune universitaire âgé à peine de 21 ans, qui n’a pas hésité à déclarer au magistrat les raisons qui l’ont poussé à passer aux actes, il s’agit selon lui d’une vengeance et qu’il avait commis l’irréparable sous l’emprise de la colère, après avoir appris de la victime avec qui il entretenait une relation intime qu'elle était atteinte du SidA.

C’est pourquoi, dit-il, il s'est acharné sur sa victime à coup de poignard. D’après le rapport du médecin légiste il y avait au total 67 coups. L’auteur ajoute que pour camoufler son crime, il a décidé de le maquiller en incendie en ouvrant la conduite du gaz, dont l’explosion instantané a provoqué d’autres victimes dans l’appartement mitoyen. Il ajoute qu’il n’avait pas su que son acte ferait propager le feu et faire des victimes.

Le juge d’instruction tient aussi un autre élément dans cette affaire. Il s’agit de deux individus arrêtés par la police au quartier Gambetta d’Oran, et qui seraient les auteurs du vol du véhicule de la victime poignardée et qui a disparu de la rue Lamartine le jour du drame. Le juge travaille dans ce sens pour découvrir s’il y a un lien entre les voleurs du véhicule et l’auteur du crime. On ne sait pas encore si l’hôpital a confirmé ou non que la victime était atteinte du Sida !