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Jeux Méditerranéens 2021 d’Oran : l’Algérie prise en défaut ?

24-02-2018 10:02  Mourad Arbani

A l’ombredes querelles de clochers qui prévalent  sur la scène sportive nationale, faisantressortir clairement des conflits de personnes et traduites notamment par laguerre larvée entre le MJS et le COA, via leurs deux premiers responsablesrespectifs, Ould Ali el Hadi et Mustapha Berraf, se profile une sérieuse menacesur la tenue des JM 2021 prévus à Oran.

Et c’est l’AlgérienAmar Addadi, président du Comité International des Jeux Méditérannéens (CIJM)qui sonne l’alerte.

En effet, etdans une récente rencontre avec la presse, en Algérie, Addadi a fait part deses appréhensions en confiant : «Je ne vous cache pas que le sujetest très sensible.  C’est pour cetteraison que je dois m’adresser à vous en qualité de président du CIJM, pour vousfaire part des inquiétudes des membres de cette instance sportiveinternationale, et non en tant qu’Algérien. Il y a certaines vérités qu’on nepeut pas ignorer», a-t-il mis en avant.

En cause, unretard préjudiciable, déjà, en matière de préparatifs d’ordre juridique etorganisationnel, enregistré dans le camp algérien.

Sur ce plan,et si ce vieux routier, qui est à son cinquième mandat à la tête du CIJM,exonère l’Etat «au vu des immenses efforts fournis dans la réalisation desinfrastructures sportives et les budgets débloqués pour l’organisation de cetévénement et le travail des autorités locales notamment pour ce qui del’extension de l’aéroport, de l’aménagement urbain» souligne-t-il,ilpointe un retard considérable dans la mise sur pied du Comité d’Organisation auniveau local (COJM).

Un retardqu’il ne s’explique pas d’autant que le décret y afférent a été promulgué le 09février 2017.

E d’avertirque la charte du CIJM à cet effet est claire. «Elle dispose que le comité d’organisationdoit être installé dans les 6 mois qui suivent la désignation de la ville hôte.A titre exceptionnel, le président du CIJM peut accorder un délaisupplémentaire de 6 mois», rappelant que l’organisation de l’édition2021 a été accordée à la ville d’Oran en Août 2015.

Sans le direexpressément, Addadi a usé déjà de la clause d’exception mais concède qu’ «AuCIJM on est inquiet. On n’a pas d’interlocuteur. Il y a un travail monstre quiattend les différents organisateurs, mais aussi des délais à respecter. On doitconnaitre la date exacte de ces joutes pour pouvoir inscrire l’événement aucalendrier international. Ceci sans parler d’autres aspects relatifs aux voletstechnique et organisationnel», a-t-il déploré.

Et deconclure par une mise en garde, lourde de sens : «Si l’on se réfère àla charte, le CIJM est en droit d’annuler l’édition d’Oran», met-t-il,ainsi, en garde.

Il est vraique pour le commun des mortels, l’échéance peut paraitre encore lointaine, maisle patron du CIJM sait de quoi il parle, maitrisant le moindre détail d’unemanifestation gigantesque qui s’apparente à des JO de moindre dimension.Sera-t-il entendu ?

Il fautsavoir que le Comité d’Organisation des JM est une instance incontournable,présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, désigné par décret.



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