Le maitre du monde n'admet aucune critique dusse-t-elle venir du grand allié américain qui pourtant fait vivre et porter à bout de bras l'entité sioniste. Cette dernière a accusé le secrétaire d’État américain John Kerry, de soutenir le groupe palestinien Hamas, rien que ça ! Ces critiques sont "blessantes et absurdes", a réagi mollement mercredi le département d’État.
Alors que les relations entre les alliés israélien et américain se sont nettement refroidies, la porte-parole de la diplomatie américaine, Marie Harf, tentant de se justifier, pour ne pas déplaire à ses maitres représentés par le tout puissant lobby sioniste, a affirmé que les États-Unis avaient apporté à Israël "un soutien d'une ampleur très franchement sans précédent dans notre histoire".
John Kerry a été vivement critiqué par une partie de la presse israélienne et des responsables israéliens lui reprochant d'avoir utilisé Le Caire comme camp de base et raillant ses intenses efforts diplomatiques qui n'ont abouti qu'à une seule trêve de douze heures.
Les relations entre les Etats-Unis et Israël avaient déjà subi un net refroidissement depuis l'échec fin avril du processus de paix israélo-palestinien relancé par M. Kerry pendant neuf mois. Le ministre américain a notamment été comparé en Israël à un "éléphant dans un magasin de porcelaine" quand il n'a pas été taxé d'"incompétent" ou de "messianique".
"Ce genre de critiques venant de n'importe quel allié, et évidemment d'Israël, n'ont vraiment pas leur place dans le débat", a encore défendu Marie Harf, prenant soin de tenir un langage déférent, respectueux et révérencieux pour ne pas s'attirer les foudres d’Israël, "Avec toutes les heures que nous avons tous passées avec le secrétaire d'Etat à Jérusalem à tenter de faire la paix au Proche-Orient, à essayer de protéger la sécurité d'Israël, je crois que c'est pour cela que c'est décevant", a conclu la porte-parole.
Le premier intéressé, M. Kerry, la peur au ventre, rampant et obséquieux, avait lui même répondu, toute proportion gardée évidemment, mardi aux critiques d'Israël, assurant avoir "déjà pris des coups en politique". "Je ne m'inquiète pas de ça. Il ne s'agit pas de ma personne, il s'agit d'Israël et de son droit à se défendre", avait-il dit toute honte bue.