Le groupe Cevital a réagi, mardi soir, à l'incarcération de son patron Issad Rebrab, en apportant sa version des faits. En effet, dans un communiqué rendu public, Cevital  souligne  qu"’il ne s’agit, comme le laisse entendre une certaine presse, ni d’affaire de corruption, ni de détournement, ni de dilapidation de deniers publics. Des pratiques qui sont contraires à notre éthique et à nos valeurs".

La même source précise que "cette mesure judiciaire, qui concerne uniquement une des nombreuses filiales de Cevital, la société EvConIndustry, est basée à notre connaissance sur des allégations de fausses déclarations, de surfacturation et d’importation de matériel usagé, objet d’une plainte des services des Douanes algériennes datant de 2018".

L'affaire fait suite à cette plainte des services de douanes basée sur "une expertise" dont le groupe a demandé une "contre expertise" au niveau du tribunal d'Alger qui n'a pas abouti suite à l'appel des Douanes, rappelle Cevital qui précise qu'une seconde demande est toujours en cours afin d'obtenir cette contre expertise qui "aurait permis d’apporter davantage d’éléments d’appréciation sur la valeur des équipements".

Le groupe Cevital est convaincu  qu’il "est victime de blocages injustes depuis des années" en soutenant que "ces équipements de dernière technologie ont été fabriqués exclusivement et sur mesure pour un projet inédit de production d’eau-ultra-pure et de traitement des eaux (EvCon)".

Poursuivant son argumentaire, Cevital rappelle dans le même document que  "ces équipements, acquis sur fonds propres, sont bel et bien neufs et que la valeur déclarée correspond à leur valeur réelle".

Pour conclure, le groupe affirme que "Issad Rebrab et ses 18000 collaborateurs restent sereins et déterminés et ont pleine confiance en la justice de notre pays pour faire éclater la vérité et lui permettre de recouvrer au plus vite sa liberté".