La chaine française France 2 a diffusé le un documentaire sur la genèse du terrorisme en général et en Algérie en particulier.
Des personnalités algériennes à l'instar de Leila Aslaoui, Ali Haroun, Saïda Benhabilès et le général-major à la retraite Mohamed Touati, ont donné leurs points de vues sur l'interruption du processus électoral.
Les trois personnalités se sont prononcées sur la période du terrorisme en Algérie dans un documentaire « Le sabre et la kalachnikov » diffusé le 15 mai sur la chaîne française, France 2.
Les invités de la chaine ont fait prévaloir que le terrorisme a commencé bien avant l'interruption du processus électoral. Le général Mohamed Touati a fait savoir, quant à lui, que « l’armée algérienne a opté pour l’arrêt du processus électoral en suspendant le 2e tour. « Prendre une telle responsabilité (arrêt du processus électoral), c’était un problème de conscience extrêmement délicat ». "C’était un problème de conscience, on ne voulait pas que l'Algérie sombre dans un régime théocratique (...) Dire que l’arrêt du processus électoral était à l'origine des violences en Algérie, c’est faux, mais cela a amplifié le terrorisme en Algérie "
« Nous étions un certain nombre d’officiers, un certain nombre de personnalités civiles et un certain nombre de forces, après le succès du FIS au premier tour, à décider que nous ne voulions absolument pas voir l’Algérie sombrer dans un régime théocratique », a-t-il souligné.