Le directeur de la gestion des ressources humaines au ministère de l’éducation nationale, Abdelkrim Belabed a appelé, dimanche, les syndicats partisans de la grève, annoncée pour les 9 et 10 février courant, à leur accorder plus de temps pour réviser la statut particulier des enseignants pour "éviter les erreurs du passé.
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, le même responsable a expliqué que "la rédaction d’un nouveau statut nécessite du temps et de la sérénité pour éviter les erreurs commises en 2012" après avoir assuré que le statut particulier, à l’origine du bras de fer entre le ministère de l’éducation et les syndicats, sera révisé mais avec "des préalables".
Belabed a rappelé que le statut actuel avait été élaboré dans la précipitation et "sous la pression terrible des syndicats" avant de souligner qu'un tel travail demande plus de 3 années pour la rédaction d’un nouveau statut "digne de ce nom".
Le DGRH du ministère de l'éducation nationale n'a pas manqué l'occasion pour soutenir qu'en dehors de la question du statut particulier, toutes les autres revendications des syndicats ont été prises en charge.
Revenant sur la menace de la grève brandit par les syndicats, l’interlocuteur de la radio déclare que certains syndicats se sont rétractés et accuse les autres de faire de la "surenchère syndicale".