Algérie 1

Icon Collap
...

Grève de l’Education : Benghébrit invite toutes les parties à prendre leur responsabilité

09-02-2015 20:59  Abbès Zineb

Les élèves de différents cycles d’enseignement qui ont connu jusque-là une année plus ou moins calme seront privés de cours mardi et mercredi. Ainsi en a décidé la Coordination syndicale de l’Éducation.

La ministre de l’Éducation, qui n’a pas cessé de multiplier les appels à la raison  et constatant l’entêtement des syndicats à aller au bout de leur logique a mis en garde chacune des parties, les enseignants, les parents d’élèves, les syndicats et l’administration à "assumer la responsabilité" de cette grève annoncée.

Les "portes du dialogue demeureront ouvertes loin de la précipitation et de la pression des partenaires sociaux" a encore ajouté Mme Benghebrit. Il faut un "certain temps de discussions sur la base d’un dialogue  véritable, comme c’est le cas dans toutes négociations", a encore répété la ministre en expliquant que "la satisfaction immédiate des revendications est illogique et non conforme aux principes du dialogue et des négociations".

Et la ministre de rappeler aux syndicats grévistes à mettre l’"intérêt de l’élève et son avenir au dessus de toutes considérations" rappelant "la multitude de revendications déjà satisfaites de 2008 à 2012". Beghébrit prône la nécessité d’une halte "pour évaluer tout ce processus en toute transparence, afin d’en informer le citoyen".

"Ne prenez pas en otage les élèves", a poursuivi la ministre de l’Education, à l’adresse des enseignants, les invitant à un dialogue avec les directeurs des établissements éducatifs et des associations des parents d’élèves, concernant l’avenir des enfants, tout en assurant leurs cours, notamment au profit des élèves des classes de troisième année secondaire.

Elle a, en outre, averti quant aux retombées négatives de cette grève sur la scolarité des enfants, affirmant que toutes les "mesures légales nécessaires seront prises", parallèlement au "règlement progressif des problèmes en suspens".

Mais visiblement les propos de la ministre passent très mal, car les syndicats grévistes, qui sont dans une logique de surenchère menacent de « radicaliser » leur mouvement si au bout de ces deux jours de grève, il n’y a pas de répondant positif à leur revendication.



Voir tous les articles de la catégorie "Actualité"