Le gouvernement confronté à une opposition des populations du sud à l’exploitation du gaz de schiste se cherche des avocats pour défendre son projet. Aujourd’hui, c’est Farouk Ksentini qui est monté à la barre pour dire toutes les vertus de cette nouvelle forme d’énergie.
"L’exploitation du gaz de schiste ne peut s’engager qu’en 2020. On ne peut pas renoncer d’avance à cette option alors qu’on est classé au quatrième rang des pays riches en gaz de schiste" a t-il argumenté au forum du journal DK news.
Cela étant dit, l’avocat et président de la commission de promotion des droits de l’homme qualifie l’attitude du gouvernement de « très sage" en assurant que ce dernier "va prendre toutes les mesures pour protéger l’environnement et surtout la nappe phréatique".
Mais encore une fois il dit ne pas comprendre l’attitude des adversaires de cette forme d’énergie qui"représente une bénédiction providentielle. D’autant plus que les Etats-Unis, a-t-il encore argumenté sont passés déjà au stade de l’exploitation des gisements.
Farouk Ksentini dit ne pas comprendre l’attitude des populations qui manifestent et bloquent les institutions publiques. Mais en revanche, il se fait l’avocat du dialogue "pour lever les malentendus".
Par ailleurs, vendredi, le gouvernement a tenté de démarcher les imams à Ain Salah, Ouargla et Tamanrasset pour faire des prêches favorables au gaz de schiste. Peine perdue, car les fidèles ont fait la sourde oreille tout en se démarquant du fait de voir la mosquée demeurer neutre par rapport aux polémique politiques.
En fait pourquoi le gouvernement ne fait-il pas appels aux députés de la région ? C’est leur rôle de servir d’interface entre les pouvoirs publics et les populations.