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Gaz de schiste : des représentants du président Bouteflika dimanche à Ain Salah

17-01-2015 21:07  Khidr Ali

La manifestation contre le gaz de schiste organisée jeudi simultanément dans plusieurs villes du Sud a-t-elle enfin persuadée le président Abdelaziz Bouteflika à prendre les choses en main ? Tout porte à le croire. Et pour cause, des représentants du Comité de citoyens opposés au gaz de schiste, joints par téléphone samedi soir nous ont indiqué que des émissaires du président Bouteflika sont attendus dimanche à Ain Salah, l’épicentre de la protestation anti gaz de schiste.

Nos interlocuteurs n’ont aucune idée précise quant à l’identité des émissaire de la Présidence, en revanche, nous ont-ils encore précisé, le wali les a saisis samedi pour constituer une  délégation pour rencontrer ces émissaires dans un endroit qui n’est connu non plus.

Les représentants du comité anti gaz de schiste, qui restent inflexibles quant à leur  revendication n’attendent qu’un message du président de la république : « qu’il annonce la décision de l’Etat algérien de renoncer à l’exploitation du gaz de schiste et la fermeture immédiate du puits expérimental d'Arhat », explique encore un des membres du Comité dans une déclaration à Algérie1.

Sur fond d’attente de ce que diront les représentants du président Bouteflika, les membres du gouvernement continuent à communiquer sur la non dangerosité du gaz de schiste. Abdelmalek Sellal a assuré aujourd’hui sur sa page Facebook que « l’exploitation du gaz de schiste n’est pas à l’ordre du jour ».

Pour sa part, la ministre de l’environnement, Madame Boudjemaâ, jusque-là discrète, alors qu’elle est censée être en première ligne a déclaré samedi à Sidi Bel Abbès que "des études d’impact sont réalisées pour tous les projets et toutes les études ont été finalisées dans les régions d’exploration du gaz de schiste".

Et la ministre d’assurer que "le citoyen doit savoir qu’il n’y a pas un Etat qui peut nuire à ses enfants", ajoutant que "nous ne sommes pas encore dans la phase d’exploitation, mais dans celle de l’évaluation des réserves du gaz de schiste. Et si une chose n’est pas bénéfique, je pense qu’aucun Etat ne peut l’engager. Nous avons posé la condition de la maîtrise de la technologie. Lorsque nous arriverons à la phase d’exploitation, les technologies nécessaires seront prêtes".



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