Poursuivantsa tournée à l’Ouest du pays, Abderrazak Makri a fait étape samedi à Mascara pourmarteler ses éléments de langage, s’agissant de la crise sociale et des perspectivespolitiques de son parti.

 Dialogue et rien que le dialogue, comme seule solutionsaux crises sociales, a-t-il préconisé en invitant à éviter   les prisesde positions et les déclarations provocatrices, dans une allusion à Ahmed Ouyahiapour ses réponses aux syndicats vendredi dernier à Biskra.

Animantun point de presse, en marge de l’ouverture d’une permanence parlementaire deson parti à Mascara, Abderrazak Makri a donc insisté sur un dialogue "sansconditions préalables" entre les syndicats appelant à la grèveet des représentants du gouvernement pour trouver des "solutions acceptables"à la situation que vivent les secteurs de l’Education et de la Santé.

Pourle président du MSP, les revendications de certaines catégories dont lesmédecins résidents et les étudiants des Ecoles supérieures d'enseignement sont"raisonnables et peuvent être satisfaites par le dialogueet l'application de la Loi".

Parlantde la situation interne à son parti, qui s’atelle actuellement à la préparationde son congrès ordinaire le mois de mai prochain, Makri récuse l’existence de « divergences »  

« Nouspréparons notre prochain congrès dans une atmosphère de démocratie et conformémentà la règlementation en vigueur et des résolutions du parti,sansexclure aucun avis différent", a-t-il assuré.

Les propos de Makri sont une réponse duberger à la bergère, après les déclarations de Abou Djerra Soltani, l’accusant de verrouillerle congrès pour barrer la route à ses partisans.

Vendredi à Tlemcen, le chef du MSP relancé son offre politique de « consensus »entre opposition et pouvoir avant la présidentielle de 2019.