La France, engagée dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, projette de déployer dans le cadre la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) quelque 5000 hommes en 2018.
L'armée française veut passer rapidement le flambeau à ces homologues de ces pays précités et réduire les effectifs de ses soldats déployés au Sahel qui dure depuis l'opération Barkhane lancée à l’été 2014 héritière de l’opération Serval déclenchée début 2013 au Mali.
Dans ce sillage, une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement seront réunis, vendredi à Bruxelles, pour muscler leur soutien à cette force.*
Le bilan de la lutte contre les groupes armés terroristes actifs dans les pays Sahel menée par l'armée française a permis de neutraliser 450 djihadistes depuis l’été 2014, a révélé, vendredi, la ministre française des Armées, Florence Parly sur les colonnes du quotidien Le Parisien. Elle a précisé que rien que sur les douze derniers mois, 120 ont été tués et 150 remis aux autorités maliennes. Quatre d’entre eux ont été arrêtés hier.
Durant la même période, l'armée française a saisi de 22 tonnes de matière première utilisée pour fabriquer des mines, tous types de calibre et des roquettes.
Pour rappel, la France s’était engagée dans cette bataille de Barkhane pour mettre hors d’état de nuire le millier de terroristes (les plus actifs) qui sévissent encore sur cette bande de terre sèche aussi vaste que l’Europe.
La région est considérée comme l’"un des nids du terrorisme mondial".