La Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FidH) a appelé, jeudi, les autorités maliennes à "prendre en compte le besoin de justice des victimes et ne pas sacrifier la lutte contre l’impunité sur l’autel des négociations politiques" alors que des négociations s'ouvrent à Alger entre "certains groupes armés et le gouvernement malien".
Dans un document rendu public, jeudi, la FidH recommande "que la paix négociée soit basée sur la reconnaissance du besoin de justice des victimes afin de garantir une solution à long terme, juste et équitable".
Pour le vice-président de la FidH, Me Drissa Traoré, "les négociations qui s’ouvrent à Alger sont décisives pour l’avenir de la région. Soit les parties s’engagent à mettre fin à l’impunité pour garantir une paix durable, soit elles décident de s’autoamnistier et le cycle de violence reprendra" comme il a lancé un appel à toutes les parties concernées par ces négociations pour" un engagement clair et fort afin d'écarter toute amnistie" et "à soutenir la justice et à ne pas exiger la libération des présumés responsables de crimes graves ou de ne pas les protéger".