Le Premier secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), HadjDjilani Mohamed, a dénoncé samedi un climat politique délétère, en parlant dela situation politique actuelle du pays, sur fond de scénarii sur la présidentielle du mois d’avril 2019.
Intervenant lors d'une rencontre au siège du parti à l'occasion dela célébration du 70ème anniversaire de la déclaration universelledes droits de l'homme, M. Hadj Djilani a expliqué que la décision de son partide participer ou de boycotter cette échéance appartient au Conseil national quiva trancher le moment venu.
Et de laisser entendre que cette échéance n’est pas une priorité pour le FFS plus intéressé par des combats politiques sur le terrain, notamment « des associations dont le FFS partagele combat"
Rendant un hommage à Hocine Ait Ahmed, le premier secrétaire du plus vieux parti d'opposition a indiqué que ce dernier a consacrésa vie et son parcours pour la défense de la démocratie et des droits del'homme".
Evoquant la loi de finances 2019, l'orateur a indiqué que celle-ciétait une "loi antisociale creusant le fossé avec le citoyen",ajoutant que les mesures introduites "sous prétexte de l'austérité ontenflammé le front social et généralisé le mouvement de contestation".
Pour sa part, le coordinateur de l'Instance présidentielle du FFS,Ali Laskri, a indiqué que "chaque génération devait apporter sa part dans l'édificationd'une conscience et d'une identité nationale", relevant qu'ils "sontnombreux ces hommes et ces femmes (...) qui donnent non seulement envie mais laforce de lutter encore davantage pour la concrétisation des idéaux de novembreet de la Soummam pour un Etat de droit et de justice sociale".
Pour M. Laskri, il est essentiel de rappeler aux Algériens,"combien ont été dures les épreuves traversées et combien armés deconvictions politiques claires et d'une foi inébranlable dans l'esprit derésistance, des hommes portés par un peuple, un peuple ayant confiance en seshommes, ont pu vaincre l'abject de la barbarie coloniale".
L'avocat Mustapha Bouchachi a rappelé quant à lui le combatpluriel de feu Hocine Aït Ahmed, notamment en faveur de l'instauration d'unEtat de droit, estimant qu'il était impossible et inconcevable de dissocierentre les droits de l'homme et la démocratie.