Le ministre de la communication Hamid Grine a exprimé ses regrets, jeudi, à l'adresse des journalistes et correspondants  de la wilaya de Tizi Ouzou (AJCTO) sur ce qui est devenu l'affaire de la baptisation de la maison de la presse d'une manière unilatérale en affirmant que personne ne l'a informé de l'existence de l'association représentante la famille de la presse à Tizi Ouzou et encore moins l'idée de la baptiser sous un autre nom.

Grine, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse animée après l'inauguration de la maison de la presse locale, a indiqué que "je ne savais pas qu’une association existe sinon on aurait parlé et trouvé ensemble une solution" avant de déclarer que "je le regrette vraiment" tout en soutenant que s'il était informé de l'existence de ce cadre organisationnel "j'aurais discuté avec vous, je suis un dialoguiste"

Grine a confié qu'il était touché en lisant dans la déclaration rendue publique par l'AJCTO qu'il affichait du mépris à l'égard des  journalistes".

Selon le ministre de la communication, la décision de baptiser la maison de la presse de Tizi Ouzou au nom de Malik Ait Aoudia consistait à rendre hommage à ce grand journaliste qui a toujours défendu l'Algérie pendant les moments difficiles.

Interrogé sur les mesures annoncées à l'égard des chaines de télévision privées, le conférencier a rappelé que toute chaine qui portera atteinte à l'un des symboles de l’État  sera immédiatement fermée tout en soulignant que seulement 5 ou 6 chaines ont une existence légale. Dans le même sillage, il a précisé que l'affaire de la chaine de télévision El-Watania est "close".

Abordant le prix du journaliste professionnel institué par le président de la République, qui devait récompenser 15 lauréats, le ministre  a annoncé que celui-ci ne sera finalement attribué qu'à huit journalistes, faute de qualité des travaux présentés.

Selon Grine, les sept autres prix n'auront pas de lauréats car " ce prix exige de la qualité et faute de cette dernière nous avons préféré réduire les attributaires et le décerner aux lauréats qui soient au dessus de tout soupçon".