D’après une étude menée sur des jumeaux en Finlande, l’activité physique n’aurait pas que des avantages sur notre corps. Faire du sport permet de muscler les parties du cerveau liées à la motricité et la coordination.
N’essayez même plus de sortir la phrase "Faire du sport, ça rend bête. La preuve, regardez les footballeurs !", ou vous risquez de vous attirer les foudres de la science. Car désormais, c’est prouvé, le sport muscle le cerveau autant que le corps.
Des chercheurs finlandais de l’université d’ Jyväskylä ont voulu déterminer les effets à long terme de l’exercice physique. Ils ont donc analysé un groupe de 10 paires de jumeaux monozygotes, dont l’ADN est quasiment identique, âgés de 32 à 36 ans. Parmi ces volontaires, seul l’un des deux jumeaux pratiquait un sport régulièrement. Les scientifiques ont calculé leur indice de durée d’activité physique, relevé des mesures de composition corporelle et observé le volume des différentes zones du cerveau.
L’activité physique plus forte que tout
Résultat : les jumeaux actifs présentent moins de graisse, une meilleure gestion de la glycémie et de la sensibilité à l’insuline, et un développement des zones du cerveau liées à la motricité et à la coordination plus importants par rapport à leurs frères sédentaires.
L’auteur principal de l’étude, le docteur Urho Kujala, explique dans la revue Medicine Science Sports Exercise que l’activité physique peut être plus forte que la génétique et l’environnement. Les chercheurs estiment également que ces résultats contribueraient à réduire les risques de diabète de type 2 et de mobilité réduite. Comme quoi, la motivation et l’entraînement régulier n’ont aucune limite, peu importe ce qui est écrit dans vos gènes !
(santemagazine)