Hocine Ait Ali est un inspecteur à la retraite depuis plusieurs années. Contacté pour connaitre son point de vue sur l’erreur constatée dans le livre de géographie de 1ère année moyenne, il note d’emblée "une volonté de surdimensionner cette affaire pour tenter de gêner la ministre ».

Pour notre interlocuteur, les erreurs d’impression font partie de « la routine pédagogique ». « Je ne peux pas vous dire le nombre d’erreurs d’impression que j’ai eu à constater au cours de ma carrière en tant qu’enseignant, puis en tant qu’inspecteur. C’est une situation qui se gère, calmement ».

Pour le livre de géographie en question, il se dit contre le fait de le ramasser pour le renvoyer à l’imprimeur. « C’est une opération lourde et qui risque de prendre beaucoup de temps, car il s’agit de ramasser des centaines de milliers d’exemplaires à travers le territoire national, les acheminer ensuite à l’imprimerie de Réghaia ».

Sa proposition : « elle est simple, l’ENG va imprimer la bonne carte , elle sera ensuite distribuée à chaque élève qui aura juste à la coller sur la mauvaise carte, sous la surveillance du professeur de géographie en début de cours, ça prendra peu et l’affaire est réglée en deux temps trois mouvements » conclut Hocine Ait Ali.