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Projet de loi sur les hydrocarbures: Chakib Khelil défend le projet du Gouvernement

18-10-2019 19:55  N. S

Alors qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, pourcorruption, à l’instar des autres membres de la « Issaba », ChakibKhélil s’est prononcé jeudi  en faveur du nouveau projet deloi sur les hydrocarbures, mettant en relief la flexibilité de ses dispositionspour rendre attractif et compétitif le marché algérien.

Dans un commentaire  sur sa page Facebook, l'ancien ministre de l'Energie, commence par assurer que« la nouvelle loi sur les hydrocarbures maintient le monopole  de la propriété de l’Etat algérien sur le sol et le sous-sol, comme c’était le casdans la précédente loi ».

L’ancien ministre qui se défend d’avoir été associé à ce texte« ni de près, ni de loin », explique que ce dernier « introduitde la flexibilité pour attirer l’investissement étranger en tant quepartenaire, à proportion de 49/%, laissant entendre  que la sacro-sainte règle 51/49  resteintangible, 

« Le nouveau système fiscal proposé avec les nouvellesconditions d’attractivité est plus compétitif en comparaison des systèmesexistant dans les pays producteurs de gaz et de pétrole, selon Khélil quirassure quant à la préservation des intérêts de l’Etat, à travers une fiscalitéqui prendra en  considérationl’accumulation des bénéfices et les frais des compagnies.

Vantant encore la vertu du projet, Chakib Khelil estime que cedernier lui permettra d’atteindre un haut niveau de bénéfices possibles, enplus d’être aujourd’hui la seule voie pour l’Algérie pour accroître ses réserves engaz naturel et en pétrole, en plus de l’augmentation de ses revenus endevises ».

En expert international, l’ancien ministre explique que « lescompagnies étrangères  prennent d’énormes risques, pendantl’exploration et l’exploitation et personne ne peut compenser leurs pertes,surtout que les opérations nécessitent beaucoup de moyens financiers et unehaute expertise technologique ».

Pour rappel, l'avant projet de loi sur les hydrocarbures, qui a provoqué une véritable bronca populaire se trouve actuellement au niveau du bureau de l'Assemblée qui n'a pas jugé sa programmation opportun de l'inscrire au menu des travaux de la chambre basse du parlement, sans doute par souci de calmer les ardeurs de la rue.



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