Plusieurs organisations patronales se sont élevées lundi contre les conditions récentes imposées par les autorités consulaires françaises pour l'octroi de visas court séjour en France, qu'elles ont qualifiées "de mesure excessive et discriminatoire''.
Les présidents des principales organisations patronales ainsi que le président de la Chambre algérienne du Commerce et d'Industrie (CACI), ont rencontré le Secrétaire d'État chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, pour lui faire part de leur mécontentement à la suite des décisions prises par les autorités françaises qui obligent les opérateurs économiques algériens qui veulent se rendre en France à signer une déclaration sur l’honneur dans laquelle ils s'engagent à ne pas solliciter un titre de séjour ni prétendre au bénéfice d’une prestation sociale ou médicale.
les dernières mesures décidées par les autorités consulaires françaises concernant les conditions d'obtention de visas court séjour en France, peuvent selon le patronat, constituer un frein aux échanges entre les deux pays et s'interroge sur la réaction des opérateurs français si on venait à appliquer le principe de réciprocité. Les documents pour constituer un dossier d'obtention d'un visa de court séjour sont déjà excessifs selon les hommes d'affaires algériens: Registre de commerce, bilan comptable, bénéfices, historique de compte bancaire en dinars et en devises...Le patronat estime qu'en plus d'être des éléments intrusifs relevant de la confidentialité, ils sont avec les dernières mesures, autant d'obstacles à leur libre circulation.