C’est une révélationgravissime qu’a faite aujourd’hui lundi, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumène OuldKadour, à propos de l’état d’esprit des cadres du géant national deshydrocarbures. Ils ont été 10.000 employé à avoir quitté ces trois dernièresannées la Sonatrach pour aller moyenner leurs talents dans des ailleursmeilleurs.
Evidemment ce ne sont ni des agents desécurité ni des secrétaires. On parle de hauts cadres et des ingénieurs quitenaient la technostructure du groupe public et qui a été formé dans des institutsspécialisés ici en Algérie. Le PDG de Sonatrach qui intervenait aujourd’huilors d’une journée parlementaire consacré au secteur de l’énergie, a reconnuque ka majorité des cadres du secteur des hydrocarbures ont été attiré par lessalaires faramineux qui leur on t été proposé à l’étranger.
Certains parmi lescadres du Sonatrach ont tout simplement fait valoir leur droit à la retraiteanticipée. Résultat des comptes : Le groupe a bien du mal à faire face àce qu’Ould Kadour appelle une «hémorragie». « Il n y a pas moyen demaintenir chez nous ces cadres face à la concurrence des firmes étrangères», a-t-ilreconnu.
C’est dire que laSonatrach qui fait tourner la tête à de nombreux algérien évolue dans uncontexte très délicat. En plus de la chute brutale des cours du pétrole sur lemarché international, de la décrue de ses capacités de production, elle fait égalementface au départ massif de ses cadres compétents. Une situation qui interpelle auplus haut point en ce sens qu’il s’agit tout de même de l’entreprise qui fait «vivre» le pays.