Le problème de rejet des eaux usées dans le milieunaturel, notamment en mer, à Alger, sera résolue à l'horizon 2020, a promis leministre des Ressources en eau.
A"l'horizon 2020, aucune goutte d'eau usée n'ira en mer ou dans tout autremilieu naturel, et ce par souci de préserver l'environnement et les eaux sous terraineset de protéger la santé des citoyens", expliqué Hocine Necib, s’exprimanten marge d’une visite sur le terrain à Alger.
Cet objectif "stratégique", selon lui sera concrétisé grâce aux projets de grands collecteurs et aux stationsd'épuration d'eaux usées, notamment lastation de Zeralda qui sera réceptionnée fin 2017, l'extension de la station de Reghaia, la mise en servicede la station de Beni Messous et l'extension de la station de Baraki.
Le ministre a appelé les entreprises en charge de la réalisationde stations d'épuration et de grands collecteurs à adapter leurs programmes enfonction de cet objectif.
Accompagné du wali de la wilaya d'Alger, AbdelkaderZoukh, le ministre a inspecté le projet d'un collecteur d'eaux usées s'étendantde la Sablette à Caroubier sur une longueur de 2,6 Km et devant êtreréceptionné en mars 2018.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de la réalisation dela "ceinture de sécurité" qui vise à protéger la capitale des risquesd'inondations conformément au plan d'orientation portant tous les projetsstructurants pour faire face à ce phénomène.
Cette ceinture comprend cinq projets de pose decollecteurs d'eau allant de la commune de Rais Hamidou à Caroubier en passantpar Bologhine, Bab El Oued et Tafourah.
Ces collecteurs seront ensuite reliés à la station d'épurationdes eaux usées de Baraki. La réalisation de la partie reliant Bologhine à BabEl Oued sera prochainement lancée.