Les Droits fondamentauxsont en chute libre dans près des deux tiers des 113 pays inclus dans l’index2018 de l’implémentation de l’état de droit. Parmi les réelles préoccupations, le climat de surtension qui règne dansle monde, dominé par une montée sans précédent d’une tendance des nationalismesautoritaires et un recul des obligations juridiques internationales.
Selon leprofesseur Samuel Moyn de l’Université Yale, la crise ne touche pas uniquementla situation des droits de l’homme dans le monde, mais aussi les mouvements dedéfense des droits fondamentaux.
«Dans beaucoup de pays, ces droits fondamentauxconnaissent un recul éloquent en raison des disparités engendrées par uneéconomie mondialisée où les droits et les intérêts sont souvent garantis audétriment de ceux des catégories les plus démunies» a soutenu Moyn.
Selon cemême index, L’Afrique subsaharienne n’est plus à la traîne des régions lesmoins performantes en termes de la consolidation de l’état de droit, cet aspectétant en net recul dans certaines grandes nations, notamment aux États-Unisdepuis l’arrivée de Donald Trump et sa clique des évangélistes fanatiques, lesultras conservateurs à la Maison Blanche. Sans oublier le règne de la terreur imposé par les fondamentalistesislamistes dans certaines régions du monde, à l’image des terribles dégâtscausés par l’Etat Islamique dans la région du Proche-Orient, ayant atteintparfois le stade de génocide.
L’autre aspect ayant permis l’instauration duchaos dans certaines régions, en l’absence de l’état de droit, est la gravecrise des migrants qui a connu des développements désastreux, notamment enLibye, avec le scandale du marché des esclaves Africains.
Une autreindication que la situation des droits de l’homme dans le monde, resteprécaire, affirme World Justice Project.