Le secrétaire général du parti FLN, Djamel Ould Abbès, a rencontrédimanche le président de l’ANR dans le cadre des consultations des partisfavorables à la candidature du président Bouteflika pour un cinquième mandat.

L’occasionpour le chef du FLN de rappeler encore que « notre candidat est AbdelazizBouteflika », précisant que les rencontres vont s’intensifier prochainementavec les partis et les organisations qui partagent la même conviction.

Interrogé pour savoir ce qu’ilpense des propos d’Amara Benyounès, l’accusant de faire pression sur les partisde « l’allégeance », avec un brin d’ironie, mâtinée d’agacement, OuldAbbès  explique que « notre culture au FLN nous interdit de polémiquer,chacun est libre dans ses choix. Notre démarche procède d’une conviction ».

« Parlez-moi du président,de son bilan, sur les 20 ans ; mais je suis sûr que le jour où il vadéclarer sa candidature la majorité des algériens le soutiendront ».

Parlant des acquis sociaux, commeétant de l’ordre de l’irréversible, le chef du FLN fait référence  à la dernière décisiondu président de réduire les prix de l’électricité de 60 % dans le sud du pays.

Ould Abbès  a par ailleurs,annoncé une rencontre avec des organisations estudiantines lundi à Tlemcen,dans le cadre de la même démarche politique globale.

Pour sa part, Belkacem a confirméson adhésion à cette même démarche,, exprimant son souhait de voir le président Bouteflika poursuivre son action "pour la sécurité et la stabilité du pays". Et d'inviter par ailleurs, les partis « àlaisser l’institution militaire loin des querelles politiques partisanes ».

Cela étant ajoute-t-il « l’arméeparticipe à sa façon à la grande décision, en assurant la défense du pays auniveau des frontières ».