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Djamel Oud Abbès : « 2017 est l’année du FLN »

26-12-2017 13:44  N. S

Djamel Ould Abbès a animé mardi un point de presse pourrevenir sur les dernières élections locales et se projeter déjà sur 2019, datede l’élection présidentielle qui agite déja le landerneau politique.

Fort de sa victoire aux électionslocales, le patron du FLN estime que « 2017 est l’année du FLN, 2018 et2019 le seront aussi » et note que le parti a gagné plus de 1.500.000 voixpar rapport à 2012.

En déclinant les chiffres, dansce qui semble une réplique subliminale à ses adversaires à l’intérieur du parti,Ould Abbès rappelle encore que le FLN est actuellement majoritaire dans 34 APWsur 48 et que les résultats auraient pu être meilleurs n’étaient « certaines erreursdes élus, à l’échelle locale et nationale. » Parmi les nouvelles APW tombéesdans l’escarcelle du FLN, Souk Ahras, Ouargla, Mila, Msila, indique Ould Abbèsqui met en relief l’ampleur de la victoire de son parti.

Et de revenir encore et encore à sa marottequi est de dire que « C’est le FLN qui a fait la Révolution, signé l’accordd’Evian, construit l’Algérie après l’indépendance, que cela plaise ou non etceux qui ne sont pas d’accord et qui ont mal à la tête n’ont qu’à prendre de l’aspirine. »

Ould Abbès a profité pour épinglerles partis qui ont multiplié les promesses pendant la campagne électorale pour disparaitreaujourd’hui. « Des partis fantômes », les a-t-il qualifiés, à l’inversedu FLN qui a selon lui fait des propositions réalistes et mesurées qui tiennentcompte des contraintes auxquelles le pays est confronté. « Les élections locales sontterminées, nous allons retourner sur le terrain pour rencontrer les citoyens,les élus locaux et finir l’application du programme du président Bouteflikaavant 2019 »  

Dans ce qui semble être une premièreréaction du FLN à la dernière tripartite , qui a vu la signature de la  Charte PPP, Ould Abbas a tenu à faire entendreen contrepoint sa petite musique en soulignant que « le FLN défend lesecteur public qui est intouchable. Il faut préserver le secteur public, c’estun symbole de notre souveraineté. Le FLN défend les pauvres, les handicapés,les travailleurs. Nous sommes aussi pour le secteur privé producteur derichesses. » 

Réagissant encore à l’actualité,le patron du FLN a évoqué les manifestations en Kabylie en faveur de Tamazight. « Ilsveulent nous créer encore un problème de Tamazight,, nous ne voulons pas desurenchère, tout le peuple algérien était Amazigh avant l’avènement de l’Islamet il l’est toujours »  souligne Ould Abbès qui félicite lesmilitants du FLN en Kabylie pour leur position.

Le patron du FLN a commencéson laïus, chose inhabituelle, par une longue parenthèse internationale, précisémentsur ce qui s’est passé dans les pays touché par violences générées par « lePrintmps arabe ».  

Il s’arrête sur la situationactuelle des pays comme la Libye, la Syrie, l’Irak qui , note-t-il, étaient despays, avec l’Algérie, qui composaient le fameux « Front du refus »,opposé à la signature des accords entre l’Egypte et Israël. Et Ould Abbès desuggérer que la mort du président Houari Boumediene est liée à la position de l’Algérieau sujet de ces accords.  

 « Seule l’Algérie a puéchapper à cette déstabilisation, grâce à la vigilance des forces de l’ANP, àla conscience des citoyens », se félicite-t-il, en rappelant au passage la tentativeavortée d’entrainer l’Algérie en 2011, à travers les émeutes sur l’huile et lesucre. »    



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