Les bonnes relations diplomatiques entre l’Algérie et les Etats-Unis ne se sont jamais démenties malgré les divergences sur certains dossiers internationaux notamment le conflit israélo-palestinien. La nouvelle ambassadrice des Etats unis a ainsi profité de la célébration aujourd’hui de la journée nationale de la diplomatie pour exprimer sa «gratitude» et sa «profonde reconnaissance» au gouvernement algérien.
«Je tiens à exprimer la gratitude constante du gouvernement et du peuple des États-Unis d'Amérique pour le rôle joué par l'Algérie dans la libération des 52 otages américains en 1981», a souligné Mme Joan Polaschik dans un communiqué reçu à notre rédaction.
Pour la représentante de la Maison Blanche, l'accord d'Alger continue d'être un «exemple de diplomatie de premier ordre». Et d’ajouter qu’ avec la «créativité, la persévérance, et une capacité à trouver un terrain d'entente entre deux positions apparemment éloignées, des diplomates algériens ont obtenu, par médiation en 1981, un accord qui a sauvé des vies et canalisé de graves différences dans des voies légales pacifiques».
L’ambassadrice des Etats-Unis assure par ailleurs : «Nous restons profondément reconnaissants au gouvernement algérien pour son rôle dans la libération de nos otages et saluons le leadership continu de l'Algérie dans la diplomatie mondiale».
Des mots très doux qui feront sans doute plaisir aux diplomates et plus généralement à tout le peuple algérien. Il faut rappeler que Mme Joan Polaschik a fait un grand geste symbolique à son arrivée en Algérie en septembre dernier en allant se recueillir au sanctuaire des martyrs à la mémoire des chouahadas où elle a déposé une gerbe de fleur.
Elle a également visité avec beaucoup de solennité le musée du moudjahid où elle a dit toute l’admiration aux algériens qui ont sacrifié leurs vies pour l’indépendance du pays. Mme Polaschik avait promis aussi de faire en sorte de booster la coopération dans tous les domaines entre son pays et l'Algérie.
Il faut noter que les Etats unis considèrent l'Algérie comme un partenaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Maghreb et du Sahel. Régulièrement, des hauts responsables américains se fendent de déclarations où ils soulignent le leadership dans la perspective de stabiliser cette grande région en proie à une menace terroriste ou une instabilité politique comme c'est le cas en Libye et en Tunisie.