L’opinion publique semble avoir bien accueillie la décision prise par le Président de la République de confier deux wilayas limitrophes de la wilaya d’Alger à deux ex-walis émérites et chevronnés, et ministres fraîchement déchargés de leurs postes au sein du gouvernement pour les besoins de la cause.
D’aucuns parlent de sanction négative et trouvent paradoxal que les deux ministres acceptent de redevenir walis. D’autres observateurs objectent que c’est plutôt parce qu’ils ont été bien notés tout au long de leur parcours de commis de l’Etat qu’ils ont été, eux en particulier choisis pour remédier, magistralement et au plus vite, à la situation peu reluisante prévalant dans les deux wilayas qui ont vu s’y pratiquer la prédation, l’accaparement illicite des biens fonciers appartenant à la collectivité et autres genres de violations des lois et des règlements.
Les deux cadres émérites de la nation qui viennent d’accepter d’administrer les deux wilayas, devenues malades des convoitises voraces et insatiables exercées par les hobereaux et potentats des hautes sphères, démontrent en acceptant leurs nouvelles missions que la reconnaissance et le respect dont ils ont joui partout où ils ont servi l’Etat sont bel et bien justifiés.
Les citoyens des deux wilayas ne vont sûrement pas manquer d’apprécier à sa juste valeur la primauté dont les a gratifié le Chef de l’Etat qui, pour sa part, notera qu’il existe dans notre pays de hauts cadres de valeur et capables, comme l’ont été nos vaillants martyrs et moudjahidines, d’abnégation pour servir l’intérêt du pays même au détriment du leur et au sacrifice de leur ego.