Des représentants de plusieurs partis politiques siégeant à l'Assemblée populaire nationale (APN) se sont opposés à la manière expéditive avec laquelle a été programmé le débat de projets de lois importants et décisifs pour l'avenir du pays.
Ces représentants ont estimé que "la manière avec laquelle a été programmée le débat de plusieurs projets de lois décisifs et importants pour le pays, est inique et menace même le processus démocratique, les droits politiques et les libertés fondamentales en Algérie" avant d'exprimer leur rejet.
Parmi ces projets figurent ceux fixant l'organisation des deux chambres du Parlement, le régime électoral et la loi organique relatif à la haute instance indépendante de surveillance des élections. Ces projets de lois sont la suite logique des amendements contenus dans la dernière Constitution.
Les partis sont l'Alliance de l'Algérie verte (AAV, Mouvement de la société pour la paix, El Islah et Enahdha), le Parti de la Justice et du Développement, le Front des Forces socialistes, le Parti des Travailleurs et de la Dignité.
D'autre part, les représentants de ces formations politiques ont appelé "à ne pas hâter la présentation des projets de lois avant de permettre au peuple de les examiner de manière exhaustive et approfondie".
Il est à noter que faute de quorum, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa a annoncé, jeudi, le report à lundi prochain de la séance de vote de ces quatre projets de lois.