Les propos racistes tenus par lePrésident US, Donald Trump, jeudi lors d'une réunion sur l'immigration avec desparlementaires à la Maison Blanche, sont très mal passés, comme de juste.
En effet, et après la condamnation du porte-paroledu Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Rupert Colville, lors d’unpoint de presse à Genève, vendredi, les ambassadeurs du groupe africain à l’ONUlui ont peu après emboité le pas enmontant au créneau de façon plus incisive.
Si Colville a estimé qu’il il s’agissait de commentaires «choquants»,«honteux» et «racistes», pour peu qu’ils soient confirmés, a nuancé le représentant de l’ONU, le groupeafricain, et à l’issue d’une réunion d’urgence de quatre heures, s’est fendu d’uncommuniqué sévère, exigeant «rétractations et excuses ». au Présidentaméricain, soulignant être extrêmement choqué par les propos de Trump sur lesimmigrés venus d'Haïti, du Salvador et de pays africains. Le communiqué met enavant également les préoccupations du groupe africain à l’ONU devant latendance continue et grandissante de l'administration américaine vis-à-vis del'Afrique et des personnes d'origine.
Exposé de nouveau à des tirs nourrispour cet énième bourde, le président américain a tenté de se dédouaner,vendredi matin, en twittant une formule alambiquée, soutenant que le langage utilisé lors de la réunion« était dur mais ce ne sont pasles mots utilisés».
Ce que contredisent plusieurs parlementairesqui a affirment avoir bien entendu ces mots, ou ayant eu confirmation de première main de personnes présentesà la réunion.
Pour rappel, lors d'une réunion ,tenue jeudi dernier, surl'immigration avec des parlementaires à la Maison Blanche, Donald Trump s'estemporté jeudi sur l'immigration en provenance de «pays de merde», en allusionà Haïti et des pays africains.