Le milliardaire égyptien Naguib Sawiris, ancien propriétaire de Djezzy, opérateur privé de téléphonie, ne perd pas espoir d’obtenir la rondelette somme de quatre milliards de dollars auprès de l’Algérie au titre de dommages et intérêts dans l’affaire qui l’opposait à l’administration fiscale algérienne.
En effet, après avoir été débouté une première fois en juin dernier par le tribunal d’arbitrage international, le sulfureux homme d’affaires égyptien, qui a vainement tenté de politiser son litige strictement fiscal, revient à la charge en déposant mardi 2 octobre un recours auprès du même tribunal selon des sources concordantes.
Sans doute déçu d’avoir perdu son «paradis algérien», cette boite à sous qui lui a fait gagner des milliards de dollars, Sawiris tente d’entretenir l'espoir impossible d’obtenir la somme pharaonique de 4 milliards de dollars…
Pour rappel, Naguib Sawiris a déposé une plainte contre l’Algérie devant le tribunal d’arbitrage international au motif qu’elle aurait empêché la vente de Djezzy à des investisseurs étrangers. Djezzy est désormais passé à hauteur de 51% entre les mains de l’Etat algérien via le fond national d’investissement (FNI) et 49% détenus par le groupe Vimpelcom.