L’Algérie classée comme pays à très faible débit d’internet,comparée à ses voisins est un constat que la ministre de la Poste, destélécommunications, des technologies et du numérique, Houda Imane Faraoun atoujours récusé.
Dans une déclaration à la presse, mardi , à l'issue del'adoption de la loi relative à la Poste et aux communicationsélectroniques à l'Assemblée populaire nationale (APN), elle a expliqué que "l'UIT est la seuleinstance habilitée en vertu des moyens et desinformations précises dont elle dispose à classer les pays concernant le débitinternet.
A une question relative au classement de l'Algérieparmi les pays à faible débit, établi par un organisme étranger, Mme. Faraoun aindiqué que cet organisme n'est "pas connu" et son rapport est"erroné", soutenant que l'UIT, qui est une instance onusiennereconnait que l'Algérie est en progrès chaque année.
"Ces rapports erronés visent probablement àpousser l'Algérie à ouvrir davantage son marché au produit étranger non paspour l'investissement mais pour que des sociétés étrangères aient le monopoledu marché dans un secteur aussi stratégique que les télécommunications", asouligné la ministre.
Mme Faraoun a de nouveau affirmé qu'Algérie Télécompréservera le monopole à travers les wilayas car il s'agit, a-t-elle souligné, de "la souverainetéde l'Etat et de sa sécurité".
Concernantl'ouverture du "dernier kilomètre" visant à garantir l'acheminementdirect des services aux citoyens, la ministre a fait savoir que la loi permetl'investissement aux entreprises économiques privées.
"L'ouverture du dernier kilomètre àl'investissement créera la valeur ajoutée et offrira aux abonnés des services en lignecomme la télévision numérique, ou des services en matière d'éducation et desanté via internet", a précisé laministre.