L'enquête sur les causes du crash de l'avion affrété par Air Algérie au Nord du Mali sera dirigée par le Mali qui va associer autorités et enquêteurs de plusieurs pays concernés, la France, l'Algérie, le Burkina Faso, l'Espagne et les pays d'où sont les passagers qui ont péri dans cet accident.
En effet, le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui s'exprimait vendredi après midi devant la presse, a indiqué que "l'enquête sera conduite en concertation étroite avec les autorités maliennes, burkinabées, algériennes et espagnoles".
"Le Liban, le Burkina, le Canada, le Chili, le Luxembourg, et la Roumanie, dont des ressortissants comptent parmi les victimes, nous ont adressé des demandes d'assistance. Elles seront bien sûr honorées", a-t-il ajouté.
La réglementation internationale en matière d'accidents aériens prévoit que l'Etat sur le territoire duquel s'est produit l'accident, il s'agit du Mali, est chargé de l'enquête de sécurité.
Des représentants des différents pays sont également associés, et participent à l'enquête : l'Etat d'immatriculation de l'avion, l'Espagne, l'Etat de la compagnie aérienne, l'Algérie, l'Etat du constructeur de l'avion, les Etats-Unis, et les Etats dont les ressortissants font partie des victimes.
L'enquête de sécurité se déroulera en trois étapes : recueil et préservation des données, qui dure quelques jours, examen et recherche, dont la durée est variable notamment selon l'état des boîtes noires, et enfin une phase d'analyse et de conclusion.