Le conseil national du Front des Forces Socialistes (FFS), réuni hier au siège du parti à Alger, n'a pas tranché pour la suite à donner à la démission de Ali Laskri de l'Instance Présidentielle (IP).

En effet, les avis étaient tellement partagés entre les partisans de la convocation d'un congrès et ceux du maintien du statu quo, qu'aucune décision n'a été prise à l'issue de débats houleux.

L'unique décision prise est la convocation d'une nouvelle session du conseil national du FFS pour le 9 mars prochain pour se pencher une seconde fois sur cette situation qui mine le parti en se retrouvant avec une IP non conforme aux statuts du parti maintenant qu'elle est réduite à moins de trois membres suite à la démission de Ali Laskri et Saida Ichalamen après l'exclusion de Rachid Halet. 

L'IP, élue lors du congrès du parti en 2013, ne compte désormais que deux membres, à savoir, Mohand Amokrane Cherifi et Aziz Baloul d'où cette demande par des militants et des cadres du parti de l'application de l'article 48 des statuts du FFS. 

Ladite disposition statutaire prévoit "si le nombre des membres de l’instance présidentielle est réduit à moins de trois (3), un Congrès extraordinaire est convoqué pour élire une nouvelle Instance Présidentielle".

Le dénouement de la crise que vit le plus vieux parti de l'opposition pourrait se faire par  l'un des deux scénarios possible la convocation d'un congrès extraordinaire avec les mêmes congressistes de 2013 ou un congrès ordinaire avec des nouveaux congressistes.

Les deux options  sont à l'étude au niveau du conseil national.