Les travaux de la conférence nationale des universités, ouverts samedi matin par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, se tiennent à huis clos.

Le choix de tenir une telle rencontre loin des médias est dicté par la conjoncture difficile que connaît l'université algérienne marquée des grèves des enseignants dans certaines wilayas ou encore la colère des étudiants quant aux conditions de vie dans les résidences universitaires.

Cette conférence devrait déboucher sur d'importantes décisions dont la spécialisation ou encore la création des pôles universitaires selon les spécificités régionales afin d'adapter la nomenclature des formations universitaires en adéquation avec leur environnement immédiat.

S'exprimant devant la presse en marge de cette rencontre, Mebarki a assuré que la prochaine rentrée universitaire 2015-2016 se déroulera dans de "bonnes conditions" et il "n'existe aucun problème qui peut l'entraver", a assuré samedi à Alger le ministre.

Il a, à ce propos, précisé que"pour les établissements non finis, je tiens à vous dire qu'ils sont sept. J'ai reçu des assurances que la livraison sera faite au plus tard la mi-juillet".

Alors que lors de son intervention à l'ouverture des travaux de la conférence, le ministre a estimé que les infrastructures pédagogiques et celles des œuvres universitaires qui connaissent des retards dans certaines wilayas "recevront les nouveaux bacheliers dans de bonnes conditions".

Pour Mebarki, "la conférence nationale des universités intervient au moment où la réforme universitaire engagée depuis une dizaine d'années, arrive au terme d'une première étape de généralisation de l'architecture des diplômes Licence-Master-Doctorat (LMD)".

Comme il n'a pas manqué de souligner que cette rencontre "intervient à la veille d'une rentrée universitaire particulière caractérisée par le nombre très élevé de futurs bacheliers que nous apprêtons à accueillir, du fait de l'arrivée, cette année, d'un bon nombre de nouveaux bacheliers".