Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, s’est attardé, mardi, dans une émission diffusée par la radio nationale,  sur la procédure de mise en œuvre de la décision du gouvernement d'offrir l'opportunité aux détenteurs de capitaux informels à bénéficier d'une conformité fiscale volontaire en les déposant dans des comptes qu'ils possèdent déjà ou de nouveaux comptes qui leur seront ouverts dans un délai  n’excédant pas les 48 heures

La décision en question vise à injecter quelques 40 milliards de dollars(3.700 milliards de dinars) détenus par les magnats de l’économie informelle dans le circuit formel.

Le ministre a rappelé les objectifs des mesures contenues dans la loi de Finance complémentaire notamment l'optimisation des ressources et des dépenses budgétaires pour "mieux utiliser la dépense publique avec plus de retour sur investissement".

Benkhalfa a invité, à l'occasion, les acteurs de la sphère réelle qui possèdent des  fonds informels à les déposer dans les banques à compter du 15 août prochain.

Pour le ministre ces fonds ont été amassés à "la sueur des uns et des autres" mais qui"pour des raisons procédurales" ou "conjoncturelles" n'ont pas été injectés dans le circuit de la sphère bancaire.

A l'effet de convaincre ces détenteurs de capitaux informels, il a mis en avant trois garanties à savoir : un système bancaire algérien le plus sécurisé en méditerranée, l’absence de tout inconvénient procédural à leur endroit allant jusqu'à préciser qu’au plan fiscal, il n’y a que ceux qui estiment avoir une situation à régulariser qui peuvent se déclarer au titre d’une "conformité fiscale volontaire".