Le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, Sid Ahmed Ferroukhi a imputé, mercredi, la cherté de la sardine au modèle de consommation "monosardinal" institué depuis l’indépendance et qui serait"arrivé à ses limites, en raison d’une baisse de la ressource".
Le ministre, qui s'exprimait sur les ondes de la radio nationale, a même révélé que l'Algérie importe des produits de mer afin de combler son déficit en la matière.
Abordant par ailleurs les objectifs de son secteur, Ferroukhi a soutenu qu'il est question d'atteindre à l’avenir, une production de 200.000 tonnes de poissons/an.
Pour le ministre, il est question également de développer la pratique de l’aquaculture avec un volume escompté de 80.000 à 100.000 tonnes/an, d'ici cinq années au lieu de tabler sur la "durabilité" des prises en poisson"sauvage" qui est estimée à 120.000 tonnes/an.
Dans cette perspective, annonce-t-il, il est prévu de mobiliser quelque 600 projets à raison de 200 pour l’aquaculture marine et 400 pour "l’aquaculture continentale".
Ces derniers, précise-t-il, sont soutenus par des ressources privées appuyés par des crédits publics. Il indique que 74 concessions sont sur le point de prendre forme.