Après l’adoption de la nouvelle constitution, il est attendu que Abdelmalek Sellal dépose sa démission. « Constitutionnellement, rien ne l’y oblige, mais moralement il doit le faire, car il y a une nouvelle constitution » , explique sur Ennahar TV, le constitutionnaliste Rachid Lerari, professeur à l’université d’Alger. Mais dès lors qu’il est dit dans la nouvelle constitution que le président "doit consulter la majorité parlementaire pour désigner son premier ministre", Sellal ne peut échapper à cet usage politique.
Interrogé, à l’issue de la séance du vote, Abdelmalek Sellal est resté énigmatique se limitant à dire que le changement du gouvernement relevait "exclusivement" des prérogatives du président de la République. "La question du changement du gouvernement relève exclusivement des prérogatives du président de la République et c'est à lui de juger s'il est nécessaire de le changer ou pas ».
En revanche il a ajouté qu’un qu' "un énorme travail" attendait le staff gouvernemental pour la concrétisation des dispositions contenues dans le nouveau texte. De quel gouvernement ? Le sien où celui de son probable successeur ?