Au terme d’un match parfaitement maîtrisé, le club Egyptien d'Al Ahly a remporté ce samedi 17 novembre son septième titre de la Ligue des champions (CAF) après s’être imposé deux buts à un contre les Tunisiens de l’Espérance Tunis, à Radès, en Tunisie. Gedo et Walid Soliman ont marqué pour les Egyptiens. Yannick N’Djeng a réduit le score, côté tunisois.
Après le match nul un partout, lors de la finale aller de cette Ligue des champions, on pouvait s’attendre à un match haut en couleurs lors de la rencontre retour, ce samedi 17 novembre, au stade de Radès.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le spectacle était au rendez-vous. Al Ahly, à l’extérieur, est parvenu à remporter sa troisième Ligue des champions. Victoire 2 à 1 des Cairotes, grâce à des buts signés Mohamed Nagy, surnommé « Gedo » et Walid Soliman pour les Egyptiens.
C’est dans un stade de Radès rempli par un peu plus de 30 000 spectateurs acquis à la cause du club tunisois (pour des raisons de sécurité, les autorités ont réduit la capacité du stade de 60 000 à 31 000 places) que l’arbitre à donné le coup d’envoi d’une première période dominée par les Cairotes d’Al Ahly.
Si l’Espérance a tenté de prendre le contrôle de la rencontre dans les premières minutes, Al Ahly a tranquillement su poser son jeu et peu à peu imprimer son rythme. Bien que les deux équipes se répartissaient à parts égales la possession de balle, ce sont bien les Egyptiens qui se montraient les plus mordants avec deux joueurs omniprésents : Elsayed Hamdi et Gedo.
Une première période dominée par Al Ahly
A la dixième minute de jeu, Al Ahly se crée la première grosse occasion de la rencontre. Moez Ben Cherifia, le gardien de l’Espérance Tunis, évite l’ouverture du score suite à une belle frappe d’Elsayed Hamdi. Al Ahly domine, alors que Tunis tente de procéder en contre. Le Tunisien Youssef Msakni, titulaire à la surprise générale avec l’Espérance, s’essaye avec une frappe de l’extérieur de la surface, mais la balle passe largement à côté du cadre.
Al Ahly bénéficie ensuite d’un coup franc bien placé sur lequel Elsayed Hamdi manque de peu d’ouvrir le score en prolongeant le centre. Les minutes se suivent et se ressemblent jusqu’à la 43e : Elsayed Hamdi déborde sur l’aile gauche, s’infiltre dans la surface et adresse un très bon centre en retrait pour Gedo qui n’a plus qu’à pousser la balle du plat du pied. Moez Ben Cherifia est battu, Al Ahly prend l’avantage dans cette finale.
L’Espérance Tunis, sans solution
La deuxième période reprend sur les mêmes bases. Nabil Maaloul, l'entraîneur de l'Espérance Tunis, a beau procéder à des changements, son équipe reste dominée par des Cairotes omniprésents sur la pelouse du stade de Radès.
Le Camerounais Yannick N’Djeng se procure malgré tout une belle occasion pour revenir au score dix minutes après la reprise, mais il manque le cadre. Les Egyptiens conservent le même rythme qu’en première période et continuent de presser haut. Sur une belle récupération de balle, Walid Soliman combine avec Gedo.
Ce dernier lui remet la balle instantanément. Soliman contrôle le cuir, lobe le défenseur Mohamed Ben Mansour et place une frappe croisée du pied gauche qui trompe Moez Men Cherifia. Al Ahly a fait le « break » alors qu’il reste encore une demie-heure de jeu.
Walid Soliman double la mise
L’Espérance doit marquer trois fois pour espérer remporter un deuxième trophée consécutif. Les joueurs de Nabil Maalouf vont tout tenter pour revenir au score, mais ils se heurtent à une équipe d'Al Ahly euphorique.
Finalement, à cinq minutes de la fin du temps réglementaires, Yannick N’Djeng conclut un beau contre de l’Espérance Tunis d’un plat du pied gauche. Il réduit le score, mais cela sera insuffisant.
Le match s’achève sur ce score de 2 à 1 en faveur d’Al Ahly, qui remporte ainsi la 48e édition de la Ligue des champions. Son septième titre dans la plus prestigieuse compétition continentale.
Une belle performance, puisque les joueurs d'Hossam El Badry, l'entraîneur d'Al Ahly, ont arraché cette victoire à l’extérieur, dans un stade totalement acquis aux Tunisois. L’Espérance, champion sortant, perd pour la quatrième fois en finale, mais sort tout de même la tête haute après avoir chèrement défendu son titre.