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Bouteflika contre Le Monde: Le procès fixé au 20 juin 2017

04-06-2016 13:02  Mourad Arbani

Le Tribunal correctionnel de Paris a fixé, hier vendredi, le procès de diffamation contre Abdelaziz Bouteflika par le quotidien français Le Monde, au 20 juin 2017 selon l'APS qui précise qu'au cours d’une première audience procédurale et de fixation de la date du procès, les avocats des deux parties ont été informés de la date par la juge, précisant que quatre audiences de relais ont été retenues, jusqu’à la date du procès, à raison d’un relais chaque trimestre pour le maintien de l’assignation.

La plainte, rappelle-t-on, a été déposée par les autorités algériennes au lendemain de la publication, le 5 avril 2016, par ce quotidien français d’un article intitulé « L’argent caché des Chefs d’Etats » dans l’affaire « Panama papers », avec la photo du président Bouteflika en Une, alors que dans l’article principal, le nom de ce dernier n’est aucunement évoqué. Le lendemain, faisant fi de la déontologie, le journal a publié en page... 8 un entrefilet de quelques lignes précisant qu’il s’agissait d’une "erreur".

Le procès du 20 juin 2017 durera 1h 30, selon la juge, et devra se dérouler sans témoins.

Au cours d’une première audience procédurale et de fixation de la date du procès, les avocats des deux parties ont été informés de la date par la juge, précisant que quatre audiences de relais ont été retenues, jusqu’à la date du procès, à raison d’un relais chaque trimestre pour le maintien de l’assignation.

L’avocat du quotidien, Christophe Bigot, a déclaré à la juge que la défense "n’a pas encore mûri ses arguments" une façon de dire simplement qu’il n’existe aucun argument à la diffamation.

A l’issue de cette audience procédurale, la partie plaignante, représentée par Chems-eddine Hafiz et Basile Ader, a expliqué aux journalistes présents qu’ils ont choisi "la voie de citation" pour que l’affaire soit traitée "rapidement" et que la lettre de regrets envoyée par la direction du Monde n’est pas prise en considération.

Les deux avocats ont précisé qu’ils réclament, au titre de l’action publique, une condamnation du directeur du Monde à un (1) euro symbolique pour diffamation, une publication judiciaire en première page du journal et une condamnation du prévenu et de la société éditrice à verser 10.000 euros qui serviront pour les frais de justice.



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