La ministre de l’éducation qui a présidé samedi une journée d’étude au lycée de mathématiques de Kouba sur les phénomènes de la violence à l’école et des cours particuliers a réagi au changement d’attitudes de certains syndicats par rapport à la charte pour la stabilité de l’école signée, il y a environ un mois.

Mme Benghabrit, qui n’a pas caché son incompréhension, rejette les arguments mis en avant par ces syndicats pour faire marche arrière. Pour elle, la charte ne remet pas en cause le droit de grève qui est consacré dans la constitution.

En revanche, son but est d’instaurer un climat de sérénité et de stabilité au sein de l’institution scolaire qu’il importe selon elle de libérer des grèves récurrentes qui pénalisent les élèves. Les syndicats, notamment le CNAPEST et le CLA, outre les craintes sur le droit de grève, font valoir aussi « un climat de méfiance entre le partenaire social et la tutelle ».

Tout en déplorant les changements d’attitudes des syndicats, Benghabrit ne se décourage pas pour autant et annonce une réunion avec les différents syndicats à la fin du mois « Certains syndicats nous ont demandé plus de temps pour enrichir le document. Alors, nous gardons espoir que le projet finira par aboutir » , indique la ministre de l’éducation.