Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui a indiqué, lundi, que "sur plus de 250 élus locaux suspendus, 130 ont réintégré leur poste après avoir été disculpés" des accusations dont ils ont fait l'objet tout en précisant qu'un "examen de tous les cas est actuellement en cours et que chacun sera rétabli dans ses droits".
Le ministre s'exprimait à l'occasion des réponses données aux préoccupations des députés, concernant les deux textes de projets de lois relatifs au régime électoral et à la loi organique relative à la haute instance indépendante de surveillance des élections.
Bedoui a expliqué que des élus suspendus "se trouvent dans une situation sociale critique" tout en avertissant qu' "à l'avenir aucun élu ne sera suspendu avant que la justice n'ait rendu un jugement définitif l'impliquant dans un dossier".