L'Algérie et le Japon cherchent à éviter le recours à l'arbitrage international dans l'affaire les opposant au sujet de l'effondrement d'une partie du tunnel de Djebel el Ouahch (Constantine) survenu en janvier 2014 et qui a été réalisé par le consortium japonais "COJAAL", a affirmé, jeudi, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi.
Répondant à la question d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN), il a souligné que le litige opposant l'Algérie au consortium "COJAAL", maitre de l'œuvre du projet de tunnel sur le linéaire de l'autoroute Est-Ouest connaitra un règlement "satisfaisant pour les deux parties", avant juin prochain.
"Pour éviter le recours à l'arbitrage international, l'Algérie et le Japon ont entamé un débat d'Etat à Etat et non pas d'entreprise à Etat, ce qui nécessite un peu de temps", a indiqué le ministre, soulignant que le consortium japonais qui était chargé de l'étude et de la réalisation "devra assumer seul sa responsabilité".
Le ministre a ajouté que la compagnie étrangère cherchait des solutions techniques et s'employait à éviter l'arbitrage international.
Le contrat avec COJAAL a été résilié à la suite d'une mise en demeure adressée par l'Agence nationale des autoroutes au consortium japonais, en juin dernier, le sommant de poursuivre sous huitaine les travaux du marché N°3.
Cette mise en demeure intervenait à l'issue du retard accusé dans la réalisation du deuxième tronçon de l'autoroute Est-Ouest d'une longueur de 399 km, reliant trois wilayas de l'est du pays (Constantine, Annaba et El Taref).